L'origine de Arc


Dans l'Antiquité grecque, romaine et gauloise

Cette arme, ainsi que la fronde, paraît remonter à la plus haute antiquité. Les Perses apprirent des Mèdes à manier l'arc et le javelot ; c'est à Apollon que les anciens attribuaient l'invention de cette arme, qu'ils mettaient dans la main de ce dieu, aussi bien que dans celle de l'Amour, de Diane, d'Hercule, d'Hippolyte, etc. Les Grecs, les Romains, et surtout les Parthes, s'en servaient fort avantageusement.
L'exercice de l'arc était familier aux Gaulois. Après Mercure, ils adoraient Apollon, surtout à cause de la protection qu'il accordait aux tireurs d'arc. L'inclination de ces peuples pour cet exercice est devenue comme héréditaire dans plusieurs villes de France, notamment de Bourgogne.


Les compagnies bourgeoises

Avant l'usage des armes à feu , une partie de l'infanterie était armée d'arcs ; les habitants des villes et des bourgs étaient même obligés de s'exercer à en tirer. Nos rois donnèrent des prix et des exemptions aux plus adroits. De là l'origine et les privilèges des compagnies bourgeoises qui subsistaient encore avant la révolution en plusieurs provinces, notamment en Flandre, en Picardie et en Bourgogne, où elles furent établies par Philippe-le-Hardi en 1393, et confirmées par ordonnance de Philippe-le-Bon en 1427. Les rois se sont fait un plaisir de renouveler à ces compagnies les privilèges accordés par les ducs, parce qu'on les a toujours considérées comme un corps de réserve prêt à marcher au premier ordre, et comme une garde assurée pour les villes.

On en a mille fois éprouvé l'utilité. Les archers d'Autun, joints aux arquebusiers, battirent en 1523, près de Lucenay, 800 robeurs, qui, après avoir pillé Clamecy, Vermenton, Givry, prétendaient emporter Autun d'emblée.


Les rois archers

Philippe-le-Bon aimait à se trouver aux jeux de l'arc à Lille, Bruges, Dijon, Beaune, Chalons. Henri II, Charles IX, Henri IV, s'y trouvèrent plusieurs fois.
Louis XIV, étant à Montpellier, se déclara le chef du noble jeu de l'arc, et décocha plusieurs flèches au papegai (à l'oiseau). Des princes, ses petits-fils, à leur passage, signèrent sur les registres des chevaliers de l'arc, et tirèrent aussi plusieurs flèches.
Louis XI, qui, en 1481, cassa les francs-archers, laissa subsister l'exercice militaire des archers bourgeois.
La fête de l'arc ou du perroquet est un divertissement public que l'on renouvelle tous les ans à Montpellier, au commencement du mois de mai, comme celle de l'oie en plusieurs autres endroits du royaume ; on la nomme ailleurs le papegai ou l'oiseau. Cet exercice fut institué à Montpellier par les rois d'Arragon, lorsqu'ils en étaient maîtres.

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