L'origine de Charrue


Une origine indéterminée

C'est à Osiris que les Égyptiens attribuaient l'invention de la charrue. Les Phéniciens faisaient remonter cette invention à Dagon. Dès le temps de Jacob, on labourait dans l'Arabie avec des bœufs, ce qui suppose l'usage de la charrue. Les Chinois prétendent tenir cet instrument du labourage de Chinhong, successeur de Fo-hi ; les Grecs de Cérès, reine de Sicile, et de Triptolème, roi d'Éleusis.

La charrue des anciens était bien moins compliquée que la nôtre. Dans l'origine, ce n'était qu'un morceau de bois très long et courbé de manière qu'une partie entrait dans la terre, et l'autre servait à atteler les bœufs : il n'y avait point de roue, on y avait seulement ajouté un manche pour que le conducteur pût la diriger à sa volonté ; il n'y entrait ni fer ni autre métal. On fit ensuite une charrue de deux pièces : l'une longue pour atteler les bœufs, l'autre courte pour entrer dans la terre ; elle ressemblait à une ancre : telles étaient les charrues dont les Grecs se servaient. Pline attribue aux Gaulois l'invention de la charrue montée sur des roues.


Le perfectionnement de la charrue

Combien il y a loin de ces premiers essais au degré de perfection où l'on a porté cet instrument, l'un des plus utiles à la société ! A différentes époques, les agronomes, les mécaniciens et les sociétés savantes s'exercèrent ou proposèrent des prix pour arriver à perfectionner la charrue et en faire l'application à plusieurs usages. Pour économiser le temps et la peine, on a multiplié les socs. Dans le département du Bhône, M. Riche s'est servi d'une charrue a neuf socs, avec une herse à sa suite. Une machine a été inventée par M. Jaravaglia pour labourer la terre sans chevaux ni bœufs. Une charrue à vent a été présentée par M. Grenier de Sainte-Cécile, département de Vaucluse ; une autre verse le grain dans le sillon que vient de creuser son soc. M. Molard, ancien directeur du Conservatoire des arts et métiers, présenta, en 1816, une charrue à deux ceps, en usage dans la Prusse, qui paraît être la même que celle dont on se sert depuis longtemps en Asie, et que les Chinois connaissaient. Les lecteurs curieux peuvent consulter les Mémoires de l'académie des sciences.

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