L'origine de Fastes
Varron, dans un endroit de ses écrits, dérive le nom de fastes de fari (parler), et dans un autre endroit, il le fait venir de fas, qui signifie proprement loi divine.
Les fastes de Rome : du calendrier au journal
Les fastes, dont on attribue l'origine à Numa, et qui étaient toujours déposés autre les mains des pontifes, ne furent d'abord, à Rame, qu'un simple calendrier où l'on trouvait, jour par jour, les fêtes, les jeux, les cérémonies, sous la division des jours fastes et néfastes, c'est-à-dire, permis et défendus ; ce qui signifie les jours destinés aux affaires, et les jours de repos.
Mais, par la suite, les fastes devinrent un journal de tous les divers événements. Une guerre entreprise, une bataille gagnée ou perdue, un traité de paix, la dédicace d'un temple, l'institution d'une fête, une nouveauté, une singularité, tout s'écrivit dans les fastes ; aussi furent-ils regardés comme les meilleurs mémoires qui pouvaient servir à l'histoire de Rome.