L'origine de Ferrer


Une pratique inconnue dans la Grèce antique

Les Grecs ne connaissaient point l'art de ferrer les chevaux ; aucun passage d'Homère ne le donne à entendre, et Xénophon lui-même, dans le livre qu'il a composé de la manière de panser et de gouverner les chevaux, ne parle point de la ferrure. Ce fait doit paraître d'autant moins extraordinaire, qu'il y a encore aujourd'hui des peuples qui ne sont pas dans l'usage de ferrer leurs chevaux.


Le ferrage des chevaux dans la Rome antique

Les Romains connurent les premiers cette pratique ; mais elle ne devint générale que sous l'empire de Sévère. Fabretti, qui prétend avoir examiné tous les chevaux représentés sur les colonnes et sur les marbres, déclare n'en avoir jamais vu qu'un qui était ferré. Suétone nous apprend que le luxe de Néron était tel, qu'il ne voyageait jamais qu'il n'eût à sa suite mille voituriers, au moins, dont les mules étaient ferrées d'argent ; Pline assure que les fers de celles de Poppée, femme de cet empereur, étaient d'or.


Le ferrage des chevaux en France

En France, le cheval du roi Childéric porta le premier des fers, en 481. Autrefois on ne ferrait point les chevaux avec des clous ; on se contentait d'attacher les fers avec des liens, à peu près comme des souliers.

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