L'origine de Jarretière


Utilisée dès l'antiquité greco-romaine

Les femmes galantes d'Athènes et de Rome portaient des jarretières extrêmement riches ; les filles même les plus honnêtes ne dédaignaient pas toujours cet ornement, parce qu'il relevait la beauté de leurs jambes, qui étaient découvertes dans les danses publiques.


L'ordre de la jarretière

Cet ordre fut institué en 1347, par Edouard III, roi d’Angleterre. L’opinion vulgaire est que, s’étant trouvé dans un bal, la comtesse de Salisbury qu’il aimait laissa tomber sa jarretière, et que ce prince la releva. Les courtisans s’étant mis à rire, et la comtesse à rougir, le roi dit : Honni soit qui mal y pense. Et ces mots, devenus la devise de cette institution, prouvent tout à la fois, dit la Curne de Sainte-Palaye, et le respect de l’amant et la vertu de l’amante. Pour montrer qu’il n’avait pas eu de mauvais dessein, le roi ajouta que tel qui s’était moqué de cette jarretière serait peut-être fort heureux d’en porter une semblable.
Comme le fait n’est rapporté par aucun auteur contemporain, il est plus naturel de croire que cet ordre célèbre prit naissance à la bataille de Créci, où l'on avait donné pour mot garter, qui signifie jarretière. D'autres prétendent qu’à cette même bataille Edouard avait fait attacher sa jarretière au bout d’une lance, pour servir de guide dans le combat. Une opinion moins connue et moins accréditée, est celle qui fait remonter jusqu’à Richard l’institution de cet ordre. Richard, disent de vieilles chroniques, déterminé à prendre d’assaut la ville d’Acre, avait distribué à ses principaux officiers, après l’intercession de saint Georges, des bandes de cuir, pour se les attacher à la jambe, et se faire par ce moyen reconnaître dans la mêlée.

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