L'origine de Minérales
C'est ainsi qu'on appelle les eaux chargées ou imprégnées de principes minéraux en assez grande quantité pour produire sur le corps humain des effets sensibles et différents de l'eau commune. La plus générale division des eaux minérales est en thermales ou chaudes, et en froides ; on les divise encore, relativement à leurs principes, en sulfureuses, en martiales et en salées.
Les différentes eaux minérales en France
Les principales eaux thermales salées de la France sont, les eaux de Balaruc, du Mont-d'Or, celles, de Vichy, de Bourbonne, de Bagnères, etc. Les froides sont celles de Pougnes, de Mier, de Valo, d'Yeuzet, et les eaux froides du Mont-d'Or, celles de Saint-Martin, de Fenouilla , et plusieurs autres.
Les eaux martiales sont ainsi appelées du fer dont elles sont imprégnées. Les principales eaux de cette espèce sont, les eaux de Calsabigi, celles de Vals, de la source qu'on appelle la Dominique, celles d'une des sources d'eaux minérales qu'on trouve aux environs d'Alais ; les eaux de Spa, de Pyrmont, de Passy, de Forges, de Camares, etc.
Les eaux minérales sulfureuses sont ainsi nommées à cause du soufre qu'elles renferment, ou d'une espèce de vapeur soufrée très légère qui s'élève de leur surface. Parmi les eaux sulfureuses, on compte principalement celles de Baréges, celles d'Ax, de Cauterets ; les eaux bonnes et les eaux chaudes dans le Béarn ; celles d'Arles, de Molitx, de Vernet, et plusieurs qu'on trouve dans le Roussillon ; celles de Saint-Jean de Seyrargues, prés d'Uzès, la fontaine puante prés d'Alais ; les eaux de Bagnols dans le Gévaudan ; celles qui portent le même nom dans la Normandie ; les fameuses eaux d'Aix-la-Chapelle, etc.
La découverte de l'art de contrefaire l'eau minérale
C'est au milieu du XVIIIe siècle que M. Venel, professeur et docteur en médecine de l'université de Montpellier, a trouvé l'art de contrefaire les eaux minérales.