L'origine de Ordres militaires


Institués à partir du XIIe siècle

On entend par ordres militaires certains corps de chevaliers, institués par des rois ou par des princes, pour récompenser les services de ceux à qui ils sont conférés. Ces ordres étaient absolument inconnus dans les premiers siècles de l'église ; ils doivent leur institution aux croisades, et ne remontent pas au delà du XIIe siècle.
En transmettant aux autorités l'ordonnance du roi du mois de juin 1824, relative aux ordres français et étrangers, M. le grand chancelier de la Légion d'Honneur y a joint les explications suivantes : Les seuls ordres royaux avoués en France sont ceux : 1° du Saint-Esprit ; 2° de Saint-Michel ; 3° de Saint-Louis 4° du Mérite militaire ; 5° de la Légion d'Honneur ; 6° de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont-Carmel réunis.
L'ordre de Malte est rangé dans la date des ordres étrangers.


Les maisons d'éducation

Parmi les institutions modernes dignes de fixer l'attention, on doit ranger celle des maisons d'éducation pour les filles ou parentes des chevaliers des ordres royaux. La création de ces maisons établies d'abord en faveur des filles ou parentes des membres de la Légion d'Honneur remonte à 1810. Il y en avait alors six. Par ordonnance du roi des 3 mars et 16 mai 1816, ce nombre a été réduit à trois, qui ont été soumises à de nouvelles dispositions réglementaires. La première de ces maisons était à Saint-Denis (Seine), la seconde à Paris, et la troisième était aux Loges, près de Saint-Germain. Celle de Paris était considérée comme succursale de première.


Le fonctionnement de ces maisons

A l'institution de Saint-Denis, il y avait quatre cents places gratuites et cent réservées pour autant de pensionnaires aux frais des familles. La pension était à la charge de la Légion d'Honneur. Les places gratuites étaient réservées aux filles des membres des ordres royaux qui se trouvaient hors d'état de pourvoir à leur éducation. Les élèves étaient reçues de six à douze ans, et leur sortie était fixée à l'âge de dix-huit.
Dans la succursale de Paris le nombre des places est fixé à quatre cents ; elles étaient toutes gratuites. Les élèves y étaient admises depuis l'âge de quatre ans jusqu'à douze inclusivement ; leur sortie était également fixée à l'âge de dix-huit ans.
L'éducation donnée dans les maisons dont il s'agit comprenait la lecture, l'écriture, le calcul, la grammaire, l'histoire, la géographie, et les leçons de danse nécessaires au maintien. Le linge des maisons, les robes et les articles de trousseau étaient faits par les élèves ; on leur apprenait encore à faire tous les ouvrages de broderie, et tout ce qui pouvait être nécessaire à une mère de famille.

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