L'origine de Pas d'armes
Cette dénomination était commune au lieu que les anciens chevaliers entreprenaient de défendre, et au combat qu'un tenant, ou seul ou accompagné de plusieurs chevaliers, offrait dans les tournois contre tous venants.
Des exemples de pas d'armes
Le pas de l'arc triomphal que François, duc de Valois, ouvrit, en 1514, avec neuf chevaliers, dans la rue Saint-Antoine, à Paris, pour les fêtes du mariage de Louis XII, n'était autre chose qu'un pas d'armes. On peut appeler de même le tournoi où Henri II fut blessé à mort, en 1559, puisqu'il est dit, dans les lettres du cartel, que le pas est ouvert par sa majesté très chrétienne, pour être tenu contre tous venants, dûment qualifiés.