L'origine de Registre
Les registres dans l'antiquité gréco-romaine
Livre public qui sert à garder des mémoires, ou des actes, ou des minutes pour la justification de plusieurs faits dont on a besoin dans la suite. L'empire romain vit naître les registres publics. Les Grecs, dès le VIIe siècle, avaient déjà suivi cet exemple.
Les registres en France
M. de La Mare prétend que les plus anciens registres de nos greffes et de nos archives ne commencent que sous Philippe-le-Bel ; mais cette assertion n'est pas juste, puisqu'il y avait des registres sous Philippe-Auguste, et qu'ils furent pris par les Anglais, à la bataille de Fretteval, entre Châteaudun et Vendôme.
On n'a pas de preuves que les registres de baptême et de mariage soient plus anciens que le XVIe siècle. Ces sortes d'actes paraissent alors pour la première fois. Le synode du diocèse de Séez, célébré en 1524, ordonna aux curés et aux vicaires, sous peine de cinquante sous tournois d'amende, de tenir des registres de baptême, et d'y inscrire les noms et surnoms de l'enfant, ainsi que ceux du père et de la mère. François Ier, dans son ordonnance de 1539, prescrit la même chose.