L'origine de Société d'encouragement


Une société fondée au XVIIIe siècle

Déjà depuis longtemps il existait à Londres une société dont le but était l'encouragement des arts, des manufactures et du commerce de la Grande-Bretagne ; cette société, qui doit son origine à M. Shipley, eut dés 1756 une forme régulière.
C'est sur le modèle de celle de Londres que fut formée en France une société d'encouragement plusieurs années avant la révolution ; cette société, dont les travaux avaient été suspendus pendant les temps de trouble, fut rétablie, en 1802, par les soins du savant Chaptal, et par le concours d'un grand nombre de savants, de fonctionnaires publics, de propriétaires et de manufacturiers. Son but est également de favoriser l'amélioration de toutes les branches de l'industrie française. Un bulletin, distribué exclusivement aux membres de cette société, renferme l'annonce raisonnée des découvertes relatives à l'industrie, faites en France ou chez l'étranger. « Ce corps, éminemment philanthrope, ne se borne pas, est-il dit dans le Dictionnaire des découvertes en France, à solliciter de tout son pouvoir le perfectionnement des arts utiles ; il les protège encore par des sacrifices : des primes, des médailles, décernées aux frais de la société, sont les récompenses qu'elle se plaît à prodiguer, lorsque d'heureuses découvertes ou seulement d'ingénieux essais lui sont soumis. »


La société de géographie

La société de géographie, fondée le 2 novembre 1821, par une réunion de savants célèbres, dans le but d'encourager les études et les découvertes géographiques. Elle fait entreprendre des voyages dans les contrées inconnues ; elle propose et décerne des prix ; établit une correspondance avec les sociétés savantes, les voyageurs et les géographes; publie des relations inédites ainsi que des ouvrages, et fait graver des cartes. Le nombre de ses membres est illimité. Plusieurs d'entre eux forment une commission centrale composée de trois sections, savoir, de correspondance, de publication et de comptabilité. Cette commission tient des séances particulières auxquelles peuvent assister les membres qui n'en font point partie.
La société publie, par numéros, un bulletin de ses séances que tous les membres reçoivent gratis ; chaque année elle rend compte, en assemblée générale, de ses divers travaux, et de l'état des recettes et dépenses.


La société philomatique

Son origine date de 1793. D'après le règlement qui la régit, les séances sont consacrées à l'audition tant des rapports verbaux de ce qui a été l'objet des travaux des dernières séances des autres sociétés savantes, que des mémoires des membres et des personnes étrangères. Les membres résidant à Paris et les correspondants sont en nombre fixe.
La société publie chaque mois un bulletin contenant les extraits des mémoires présentés à l'académie des sciences et à celle de médecine, aux sociétés d'agriculture, d'encouragement, d'histoire naturelle, à la société philomatique ; enfin les nouvelles scientifiques annoncées aux séances de ces diverses sociétés.


La société royale de Londres

Association de savants établie à Londres pour la culture des arts et des sciences. Elle doit son origine à quelques philosophes anglais qui , sous l'administration de Cromwell, s'assemblaient à Oxford. Cette société, qui ne s'établit par des lettres patentes qu'en 1660, sous le règne de Charles II, commença à adoucir les mœurs en éclairant les esprits : les belles lettres renaquirent et se perfectionnèrent de jour en jour. On n'avait guère connu du temps de Cromwell d'autre science et d'autre littérature que l'application de passages de l'ancien et du nouveau Testament aux dissensions publiques et aux révolutions les plus atroces. On s'appliqua alors à connaître la nature et à suivre la route que le chancelier Bacon avait montrée.
La science des mathématiques fut portée bientôt à un point que les Archimède n'auraient pu même deviner, et tandis que les autres nations se repaissaient de fables, les Anglais trouvèrent les plus sublimes vérités. Le nombre des membres qui composent cette société n'est pas fixe ; il y a un président, qui convoque les assemblées et propose les questions ; un trésorier, qui reçoit et débourse l'argent, et deux secrétaires, qui tiennent des registres des expériences, des découvertes, et de tout ce qui se passe de plus remarquable.


La société philanthropique

Cette société, qui tenait ses séances dans une des salles du couvent des Grands-Augustins, fut établie en 1780 ; elle doit son origine à sept hommes zélés qui entreprirent de soulager les malheureux et de les secourir sans ostentation. Bientôt ces sept hommes s'en associèrent d'autres, parmi lesquels on remarque le duc de Charost, dont le nom se trouve uni à tous les actes de bienfaisance de cette époque...
Les bons exemples ne restent pas sans imitation : plusieurs sociétés pareilles furent établies dans diverses villes de France. Cette utile société n'a point souffert de la révolution ; son administration est toujours en activité.


La société d'agriculture

Cette société, établie à Paris par arrêt du conseil du 1er mars 1761, s'occupe de tout ce qui peut concourir au perfectionnement de cet art. Elle a survécu aux orages de la révolution ; avantage que n'ont pas eu un grand nombre d'institutions fastueuses.


La société royale des antiquaires de France

Cette société, qui a pour objet les recherches sur les mœurs et les antiquités nationales, fut instituée en 1805 sous la dénomination d'académie celtique. Après avoir interrompu quelque temps ses travaux, elle se réorganisa, en 1814, sous le nom de société royale des antiquaires de France.


La société de la propagande

Elle fut établie dans la Grande-Bretagne, en 1649, pour la propagation de la religion chrétienne dans les pays du Nouveau-Monde qui appartiennent aux Anglais. Charles II la confirma en 1661, et Guillaume III lui donna, en 1701, une forme régulière.


La société biblique protestante de Paris

Son unique objet est de répandre parmi les protestants les saintes Écritures, sans notes ni commentaires, dans les versions reçues et en usage dans leurs églises. Les associés, de l'un et de l'autre sexe, se réunissaient une fois par an en assemblée publique et générale. Cette société avait des succursales dans la plupart des sociétés protestantes du royaume.

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